Vous manquez de patience avec votre partenaire? Les voyez-vous comme l’ennemi? Vous rendent-ils fou?
Est-ce eux? Est-ce toi? Ou est-ce le stress?
Comme discuté dans un article précédent, le stress chronique ou ingérable peut rendre votre cerveau réactif plus facilement déclenché en mode combat, fuite ou gel, ce qui n’est pas de bon augure pour une relation heureuse. Lorsque vous êtes chroniquement stressé et facilement déclenché, vous avez moins accès à votre cerveau de pensée créative et votre cerveau central devient trop dominant. Cette domination bloque neurobiologiquement votre capacité à favoriser une connexion amoureuse avec votre partenaire. En particulier, les cerveaux stressés ont des tendances qui peuvent mettre à rude épreuve votre relation, comme
- percevoir des signaux non verbaux inoffensifs comme des attaques, et
- se sentir personnellement offensé par le comportement de votre partenaire.
Heureusement, il est possible de surmonter ces barrières neurobiologiques et de retrouver votre capacité à vous connecter avec votre partenaire.
Comment? En cultivant un cerveau calme.
Comparé à un cerveau stressé, un cerveau calme n’est pas si facilement menacé ou offensé par les interactions avec votre partenaire. Un cerveau calme est mieux en mesure d’engager ses régions objectives supérieures, réfléchissantes. Ces parties supérieures et réfléchies de votre cerveau peuvent évaluer avec beaucoup plus de précision les nuances d’une situation, faire preuve d’empathie avec votre partenaire, considérer les véritables intentions de votre partenaire et réagir avec prudence. Un cerveau calme est neurobiologiquement équipé pour entretenir et apprécier votre relation.
Pour commencer, voici trois habitudes que vous pouvez pratiquer pour calmer votre cerveau stressé:
- Pratiquez l’auto-compassion. L’autocompassion signifie ressentir de la chaleur et prendre soin de soi. Cela signifie être doux avec vous-même lorsque vous échouez, et au lieu d’être critique, de vous voir comme un travail en cours, de faire de votre mieux et digne de pardon, d’amour et de bonne fortune. Si vous pratiquez avoir de la compassion pour vous-même, vous réduisez votre stress auto-induit et augmentez votre capacité à avoir de la compassion pour votre partenaire. La compassion mutuelle peut vous aider à vous connecter, et vous trouverez plus facile d’interpréter gentiment les actions de chacun et de prendre ce qui se passe moins personnellement.
- Pratiquez les soins personnels. Votre cerveau nécessite des soins optimaux pour un fonctionnement optimal. Donnez-lui des aliments nutritifs entiers tout au long de la journée pour maintenir le niveau de sucre dans le sang et réduire votre consommation de substances altérant le cerveau, notamment la caféine, la nicotine, l’alcool et le sucre. Bougez votre corps et sortez pour profiter des bienfaits apaisants d’être entouré par la nature. Et prévoyez suffisamment de temps pour dormir, surtout lorsque vous êtes stressé ou que vous avez besoin de vous remettre d’une journée épuisante. Dormir, passer du temps à sortir et manger prudemment ne vous font pas perdre de temps, car avec un cerveau bien nourri, vous serez beaucoup plus créatif, calme, efficace et donc plus productif et plus facile à côtoyer.
- Pratiquez la pleine conscience. Les pratiques de pleine conscience calment votre cerveau et stimulent votre résilience, afin que vous puissiez mieux tolérer le stress et maintenir l’équilibre émotionnel. Les pratiques de pleine conscience incluent la méditation, se concentrer sur le moment présent, prêter attention à votre respiration, avoir de la gratitude et faire des actes de gentillesse aléatoires.
Ces trois pratiques d’apaisement du cerveau sont plus faciles à dire qu’à faire. En fait, votre cerveau stressé pourrait être stressé à l’idée d’essayer de cultiver de nouvelles habitudes. Alors décomposons-le.
Tout d’abord, commencez par pratiquer (1) l’auto-compassion. Pourquoi? Parce qu’être gentil et doux avec soi-même crée une base solide qui augmente votre capacité à pratiquer (2) les soins personnels et (3) la pleine conscience. Lorsque vous vous sentez digne de soins et de calme, vous êtes naturellement motivé à le rechercher. Il n’y a pas de difficulté à y aller.
En revanche, si vous êtes sombre et déprimé, il y a peu d’énergie pour rechercher des soins et du calme. Vous pouvez même vous sentir plus sombre et plus déprimé par votre incapacité ou votre réticence à y aller.
Le prochain article examine de plus près l’autocompassion afin que vous puissiez y aller.